LIVEWIRE PROJECT. ELECTRISANTE !

Le week end dernier, nous avons eu le plaisir d’essayer la LiveWire, la moto électrique d’Harley-Davidson sur le circuit d’essais de Michelin à Clermont Ferrand.

La moto nous avait déjà fait fort effet l’année dernière à Nashville quand nous l’avions découverte en statique lors de la convention. Mais là nous sommes rentrés dans le vif du sujet en l’essayant sur la piste.

Nous savons que ce sujet est peu polémique auprès des puristes mais après 112 ans d’existence, la marque a un peu évoluée. Et à force de regarder plus d’un siècle d’histoire, il faut aussi savoir se projeter en avant.

La réglementation évolue, notre environnement change, nos conditions de circulation sont bouleversées… La réussite d’Harley a toujours été de se réinventer, de s’ouvrir à des nouvelles tendances et de pénétrer de nouveaux marchés.

Aujourd’hui, notre constructeur préféré ose, bouscule certaines habitudes, change les règles. On a envie de dire, bravo, tant mieux. Prenons de l’avance !

Ca ne va empêcher personne de continuer à rouler sur de bons vieux bicylindres thermiques pendant qu’ on explore de nouvelles voix. En plus Harley a l’intelligence de partager celles-ci avec ses clients. Bref on a pas fini d’en entendre parler. Maintenant quelques mots de nos ressentis de cet essai.

Premier contact : pour un proto (Produit déjà à une trentaine d’exemplaires, dont une quinzaine dispos pour ce rendez-vous), on dirait un véhicule complètement abouti. Il ferait bonne figure dans notre show room. La moto est compacte, presque agressive. Elle donne vraiment envie de monter dessus.

Tant mieux, on y va. Dés les premiers tours de roues, on sent qu’elle ne demande qu’à partir. Pas d’embrayage, pas de sélecteur. On accélère c’est tout. Et ca accélère fort : 0 à 100 km:h en moins de 4 s ! et on atteint environ 155 km/h d’une manière très linéaire. Dés qu’on lâche l’accélérateur, un gros frein moteur permet presque d’oublier les commandes de frein. Mais si on utilise celles-ci (sans ABS et anti patinage), il est très efficace. les sensations sont là, sur petites et grandes courbes, la Live Wire colle littéralement à la route. Et le son dans tout celà. J’entends les commentaires : Où il est le Potapo Potapo ? Quand vous voyez la moto, sérieusement, vous l’imaginez avec le son caractéristique du Big Twin de Milwaukee. On frôlerait le ridicule. Un véhicule électrique ne produit aucun son. Sauf qu’une Harley électrique se doit d’avoir sa propre signature. Ca ressemble à une turbine d’avion de chasse. Léger au démarrage, le son s’amplifie avec la vitesse.

Retour au stand, c’est déjà fini et on a qu’une envie, c’est d’y retourner. Il faudra sans doute attendre quelques années. Si Harley décide de la commercialiser, on espère à l’horizon 2020. D’ici là, le produit aura évolué, son autonomie progressé (aujourd’hui moins de 100 km). On vous tient au courant. Mais pour nous le courant est passé.